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L’OPEP met les mauvais élèves sous pression et prévoit de nouvelles coupes de production

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L'Organisation des Pays Exportateurs de Pétrole (OPEP) a examiné le respect des réductions de production pétrolifère destinées à soutenir les prix afin de pallier aux répercussions de la pandémie du nouveau Coronavirus. Il était question d'étudier la conformité des pays en termes de contraction de l'offre mondiale de pétrole et de prévoir les dispositions à établir en vue d'une deuxième vague épidémiologique imminente lors d'une réunion virtuelle tenue le 19 août, selon l'agence de presse britannique Reuters.

Il est incertain que le cartel modifie sa politique de production, qui comprend actuellement de réduire l'offre de 7.7 millions de barils par jour (b/j) ce mois-ci. La réunion a été axée principalement sur la conformité plutôt que sur les modifications majeures de l'accord de réduction de production déterminé par l'OPEP.

Selon le dernier rapport mensuel sur le marché pétrolier (MOMR) de l'organisation, l'Irak est considéré comme étant le membre qui a fait preuve de la plus faible conformité en enregistrant une surproduction de 851 mille b/j entre mai et juillet. A la même période, le Nigéria a également réalisé un surplus de production en pompant 315 mille b/j supplémentaires. La Russie se retrouve également dans la liste des mauvais élèves étant donné qu'elle a dépassé son quota de production de 283 mille b/j. Cependant, Reuters a rapporté que la conformité globale a atteint 95% à 97% au mois de juillet.

Toujours est-il que l'OPEP se félicite d'une amélioration progressive des conditions du marché pétrolier ainsi que d'une réduction significative de l'écart entre l'offre et la demande mondiale. Elle a également souligné que le "rythme de la reprise semblait être plus lent que prévu avec des risques croissants " que représente une deuxième vague de la Covid-19. L'OPEP s'attend à un affaissement de 9.1 millions de b/j de la demande de pétrole en 2020, soit 100.000 b/j de plus que dans ses prévisions précédentes, avant d'augmenter de 7 millions de b/j en 2021. En revanche, dans le cas d'une recrudescence épidémiologique, les estimations tablent sur une chute de 11.2 millions de b/j en 2020.

Notons que le Comité ministériel conjoint de suivi (JMMC) de l'organisation, qui supervise les politiques de réduction de production en cours, tiendra sa prochaine réunion le 17 septembre pour établir un état des lieux du marché pétrolier et pour déterminer les nouvelles impositions à mettre en œuvre.

Myriam Ben Yahia

Publié le 24/08/20 08:08

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