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Tout comme elle n'a pas ou très peu profité du mouvement de relocalisation des entreprises européennes et françaises, en particulier, installées en Asie, déclenché par la pandémie du Covid-19, la Tunisie a peu de chances de tirer profit de celui provoqué par la guerre entre la Russie et l'Ukraine.
André Parant a été on ne peut plus clair à ce sujet, lors de la conférence-débat sur les relations économiques tuniso-françaises, organisée le 11 mai 2022 par l'ATUGE. L'ambassadeur de France estime que la Tunisie " ne constitue pas une alternative ".
Certes, reconnaît-t-il, " a beaucoup d'atouts pour bénéficier de ce mouvement de relocalisation de la chaîne des valeurs " mais pointe aussi du doigt les nombreux obstacles et problèmes auxquels les investisseurs étrangers sont confrontés en Tunisie.
Le marché de l'investissement étant " très compétitif ", tout dépendra en fin de compte, d'après l'ambassadeur de France, " des efforts de la Tunisie pour améliorer un certain nombre de points qui peuvent constituer un frein à l'attraction d'investisseurs ". Parmi lesquels la situation politique et institutionnelle du pays, les difficultés logistiques, etc.
M.M
Publié le 20/05/22 08:15
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