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L'ancien Premier ministre grec, Alexis Tsipras, invité spécial des Journées de l'Entreprise

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L'ancien Premier ministre grec, chef de file de la gauche radicale Syriza, Alexis Tsipras, a été l'invité de la 34e édition des Journées de l'Entreprise qui se déroule à Sousse les 6 et 7 décembre. Il a participé au panel d'ouverture aux côtés de Abdullah Gül, ancien chef d'Etat turc, pour parler " crise politique " pour un Etat efficace. 

Il a certes été sanctionné par les électeurs mais c'est la première personnalité politique à avoir véritablement incarné le peuple grec. Ensuite, il a transformé profondément son image entre janvier 2015, date de sa nomination comme Premier ministre, et son départ en juillet 2019. Alexis Tsipras est revenu sur cette période en pleine crise économique et sur la promesse de tenir tête à l'austérité imposée par Bruxelles et du FMI. Il a fait volte-face, se pliant aux directives des créanciers contre l'avis des Grecs qui s'y opposent lors du référendum de 2015.

Tsipras est aussi revenu sur l'une de ses plus grandes fiertés : avoir mis fin à une dispute diplomatique de 27 ans avec la république balkanique voisine malgré l'opposition des conservateurs grecs et la pression de Moscou. Aussi, il a rappelé qu'il a permis aux enfants d'immigrés nés en Grèce d'avoir accès à la nationalité grecque. " Tout ça pour dire que l'Etat, en période de crise économique, doit en priorité se diriger vers ses voisins pour établir avec eux des relations bilatérales tout en respectant la loi internationale et permettant de développer son économie ", a-t-il déclaré.

Par ailleurs, l'ancien Premier ministre grec a indiqué que lors de son arrivée au pouvoir, il promettait d'équilibrer le rapport de forces entre la Grèce et la " Troïka " (la Banque centrale européenne, le FMI et la Commission européenne), pour obtenir l'annulation d'une partie de la dette grecque et la modification de ses modalités de remboursement, ainsi qu'une série de mesures sociales, comme l'augmentation du salaire minimum. Mais le Premier ministre n'est pas parvenu à ses fins.

Pour conclure, Tsipras a appelé le prochain gouvernement tunisien à chercher à établir des relations économiques solides avec les pays méditerranéens et surtout à lutter contre la fuite des cerveaux, un phénomène qui aura des effets néfastes sur le pays dans les années à venir si les mesures nécessaires ne sont pas prises.

Omar El Oudi  

Publié le 06/12/19 17:54

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