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Afin d'éviter une dérive de la trajectoire de la masse salariale avec des conséquences néfastes sur la soutenabilité de la dette publique, le gouvernement tunisien envisage, dans son nouveau programme de réformes économiques, de réviser les conditions d'implémentation des mesures adoptées auparavant et de recourir à d'autres mesures "plus innovantes" et "plus impactantes" sur la structure de la masse salariale publique dans les prochains mois et années.
D'après le document relatif aux réformes à mettre en œuvre dans le cadre du nouveau programme avec le FMI, ces nouvelles mesures reposent sur les trois piliers suivants.
Une remobilisation de la fonction publique
Et ce, à travers le passage de la gestion des ressources humaines à la gestion des compétences en mettant en place des plans de formation et des programmes de mobilité afin d'encourager le redéploiement de l'effectif.
A cet effet, il est question de favoriser la mobilité entre l'administration centrale et les collectivités locales, en maintenant la rémunération versée par l'État et en accordant une prime supplémentaire versée par la collectivité locale comme incitation aux agents publics. Ceci doit permettre de renforcer la fonction publique territoriale afin de rendre un service plus efficient aux usagers et combler les administrations qui sont en manque d'effectif.
Le gouvernement prévoit la mise en place d'une fiche de poste avec les objectifs à atteindre, ce qui permettrait de généraliser l'évaluation individuelle et de rendre plus efficace le travail des agents publics, outre l'instauration d'un système de rémunération indexé en partie sur la performance pour la haute administration ce qui permettrait de mieux reconnaître les mérites individuels.
Ces mesures seront pilotées par l'instance générale de la fonction publique résultant de la fusion de trois instances (DG des services administratifs et de la fonction publique, DG de la formation et du développement des compétences, DG de l'organisation des services publics).
L'établissement de négociations sociales
Le gouvernement envisage d'établir des négociations sociales dans un climat sain et transparent garantissant la qualité des services publics et les droits des fonctionnaires. A cet effet, les autorités estiment qu'il est primordial de repenser le système de rémunération en concertation avec les partenaires sociaux à travers, notamment, la mise en place d'une règle d'ajustement des salaires et des primes qui intègre les performances de croissance et de productivité et l'évolution de l'inflation, l'allongement de 6 mois à 2 ans de la durée de progression automatique à l'échelon supérieur, et le plafonnement du nombre de promotions par corps ou par ministères.
Négociation de mesures innovantes visant l'allègement de la masse salariale
D'autres mesures favorisant la baisse des effectifs auront un impact immédiat sur la masse salariale sans remise en cause des droits et des avantages des fonctionnaires. Ces mesures porteront sur :
L'ensemble de ces mesures, en plus du gel des augmentations de salaires en 2021, devraient permettre de contenir la masse salariale autour de 15 % du PIB en 2022 contre 17,4% du PIB en 2020, estime le gouvernement.
Omar El Oudi
Publié le 06/05/21 08:55
gafsi 06/05/21 12:30 |
Il y a deux années on prolonge la date de départ a la retraite de deux années pour rehausser les caisses sociales et aujourd’hui hui on on se propose des départs anticipes ? qu elle stratégie et qu 'elles planifications désolai pour cette Tunisie |
el jefe 06/05/21 11:37 |
des gouvernement marionettes |
xenon21 07/05/21 19:02 |
klem klem dima klem |
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