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Re:Afif Chelbi : La privatisation des entreprises publiques est une fa

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Posté le 27/11/2018 16:15:37
Bravo VCN
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VCN VCN
Posté le 27/11/2018 15:58:57
Il faut que l'Etat cède dans chaque entreprise 51% de ses parts et garde les 49% restants.Elle laissera la gestion à des privés qui ont une grande flexibilité de gestion et pourront prendre les décisions rapidement dans un monde d'affaires changeant. l'Etat recevra d'une part les dividendes et d'autre part l’impôt. l'Etat restera toujours présent au capital et représenté au conseil d'administration pour veiller que les choses ne dérapent pas. Les administrateurs doivent être des ministres ou équivalent.
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VCN VCN
Posté le 27/11/2018 15:58:57


Le Conseil d’Analyses Economiques (CAE) a organisé mardi 27 novembre 2018 à Tunis, avec le concours de la GIZ, active en Tunisie pour le compte du gouvernement allemand et de l’Union Européenne, une table ronde sous le thème « Plan de relance et Pactes de Compétitivité ». L’évènement a été l’occasion de débattre le plan de relance 2019-2020 élaboré par le CAE qui comprend 100 mesures horizontales et sectorielles.


Dans son allocution d’ouverture, le président du CAE, M. Afif Chelbi, a passé en revue le contexte macro-économique de la Tunisie marqué par une dégradation des principaux indicateurs sans pareille depuis 2011. « Il faut préciser que la situation avant 2010 n’était pas un exemple de réussite économique. Le taux de croissance était toujours insuffisant pour pouvoir inverser la courbe du chômage et le taux d’investissement est resté largement en dessous de la moyenne mondiale », a-t-il fait savoir.


80% du déficit des entreprises publiques provient de 6 entreprises non privatisables


Certes, des réformes en profondeur sont incontournables pour rehausser le niveau de la croissance potentielle (système éducatif, transport, aménagement du territoire, système de santé, recherche scientifique, ...), mais à court terme, précise le président du CAE, des mesures réglementaires et des actions sectorielles seront très bénéfiques pour une économie fortement fragilisée par les tergiversations politiques qui minent le processus de transition.


M. Chelbi a signalé qu’il y a eu une erreur d’analyse à propos de la situation très difficile des entreprises publiques. « Alors que celles-ci ont subi un vrai choc externe (par exemple le Groupe Chimique), on leur propose des remèdes classiques d'amélioration de la gouvernance, de la comptabilité analytique... ou d'envisager une privatisation impossible et fausse piste inutile qui ne fait qu'envenimer les relations sociales », a-t-il estimé, tout en affirmant que 80% du déficit des entreprises publiques provient de 6 entreprises stratégiques non privatisables et que le nombre d’entreprises publiques dans les secteurs concurrentiels est très réduit.


Selon M. Chelbi, il faut absolument nommer des PDG de haut niveau et non des personnes choisies pour leurs proximités politiques, et mettre en œuvre une thérapie de choc pour rétablir une situation normale avant d'envisager de tels remèdes en commençant en priorité par les entreprises publiques présentant un risque systémique.


Omar El Oudi


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