Tunisie - Immobilier : Un logement sur trois ne trouve pas preneur

Quatre facteurs ont ralenti la croissance de l’immobilier : (i) l’absence de croissance économique, (ii) la stagnation de la croissance démographique (iii) la cherté du logement (3000 D le m2), (iv) l’offre de l’ancien de plus en plus abondante. Les sociétés immobilières doivent changer de stratégie et s’occuper du côté de rénovation-réhabilitation voire la reconstruction de l’ancien.

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L'analyste financier chez Alpha Mena, Ranya Gnaba, a indiqué dans une analyse consacrée aux sociétés immobilières cotées à la Bourse de Tunis, publiée ce jeudi par le magazine Jeune Afrique, que la demande de logement en Tunisie a fortement diminué, provoquant une inadéquation entre l’offre et la demande. Résultat : près d’un logement sur trois ne trouve pas preneur.

L'analyste a souligné que, dans ce contexte de ralentissement, on constate un attentisme de la part des groupes immobiliers cotés. "A titre d'exemple, SIMPAR dispose de plus de 82.000 m2 de terrains à bâtir, ce qui représente un montant provisoire de 33 millions de dinars", a-t-elle fait savoir.

Toujours selon Mme Gnaba, les difficultés du secteur expliquent également l’accroissement des engagements bancaires des sociétés immobilières. "Le taux d’endettement du groupe SIMPAR attendu pour 2016 s’élève ainsi à 132%, contre 95% pour Essoukna et 85% pour SITS".