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Présentée par le gouverneur de la Banque d’Algérie, une note de conjoncture pour le dernier trimestre de l’année écoulée a fait ressortir que les réserves de changes sont passées de 194 milliards de dollars à fin décembre 2013 à 178,938 milliards de dollars à la clôture de l’exercice écoulé.
En un an, les réserves de devises de l’Algérie ont fondu de 15 milliards de dollars. Une chute brutale qui intervient après une dizaine d'années de hausse continue. Il est clair que le plongeon du baril est la principale cause de la contre-performance. Le cours du brut algérien est ainsi passé de 109,92 dollars au premier semestre 2014 à 65,83 dollars en fin d’année.
Selon le journal algérien El Watan, le gouverneur a estimé que le niveau des réserves de change reste adéquat dans un contexte d’endettement externe historiquement bas, notamment le faible endettement du secteur des hydrocarbures et des banques qui contribue à atténuer l’effet du choc externe.