Posté le 02/04/2022 15:11:55
La BIAT émet un emprunt obligataire de 150 à 200 millions de dinars, dans les prochains jours, pour renforcer ses quasi fonds propres, et se conformer aux recommandation de la BCT.
Elle distribuera surement au moins 5 dt comme dividendes, et a ainsi trouvé un moyen de satisfaire tout le monde.
Espérons que les dirigeants de la BNA, et ceux à qui ils doivent rendre des comptes, soient dans la même logique, et distribuent au moins 1.200 dt, prélevés sur les résultats antérieurs à 2014 et donc non soumis à l'impôt de 10 %, comme discuté au cours de l'AGO de l'année dernière.
Pourquoi un dividende minimal de 1.200 dt devrait être distribué ? La réponse est simple :
1 - Pour se conformer à l'engagements fait dans le cadre du plan quinquennal
2 - Pour compenser les 8 années sans dividendes
3 - Pour que ceux qui ont tenu compte du prospectus relatif à l'augmentation de capital, et qui ont cru en ce qu'il contenait et on mis 12 dt pour acheter des actions nouvelles, se sentent moins arnaqués
4 - Pour que ce dividende permettent de booster le cours, et le faire revenir au moins aux 12 dt de la dernière augmentation de capital et permettre aux gens ayant cru en la BNA de ne pas perdre une partie du montant principal qu'ils ont investi lors de cette augmentation.
A côté de ces dividendes, une augmentation de capital pour le faire passer de 320 à 400 millions de dinars, en incorporant 80 millions de dinars des réserves (qui dépassent plus de 1.2 milliards de dinars) serait aussi un bon catalyseur pour permettre au cours boursier de la BNA de refléter la valeur de la société et les efforts consentis par ses actionnaires et ses dirigeants au cours des 6 dernières années.
Un cours de 30 DT serait proche de ce que vaut vraiment la banque, maintenant c'est à son conseil d'administration et à l'Etat de prendre les décisions adéquates (dividendes er attributions gratuites) pour que cette banque, qui est l'une des seules entreprises Étatiques bénéficiaires, soit valorisée à sa juste valeur, et non pas bradée au quart de ce quelle vaut.