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Affaire Carthagea : Quand le Président de la FTH nuit à l'image de la Tunisie

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Suite aux fausses informations transmises par les propriétaires de l'hôtel Saphir Palace, en l'occurrence la famille Ben Salah concernant la rupture du contrat de location avec Carthagea, la société souhaite remettre les choses dans leur contexte et rétablir la vérité concernant les accords et désaccords entre les deux sociétés.

Tout d'abord, après 5 mois de négociations difficiles, la société Carthagea et le propriétaire du Saphir Palace ont signé, en date du 16 mai 2016, un contrat de location de gérance d'un fonds de commerce pour l'hôtel Saphir Palace, d'une durée de 10 ans pour un montant total de 12 millions d'euros, soit 1,2 millions d'euros hors taxe par an, qui devait prendre effet à compter du 1er octobre 2016. Cette location était destinée à accueillir la première résidence médicalisée pour les seniors dépendants et/ou malade Alzheimer, en provenance d'Europe.

À cette date, le Président de Carthagea était très loin d'imaginer que son engagement avec le Président de la Fédération Tunisienne de l'Hôtellerie (FTH), traverserait autant d'épreuve.

Un comportement malhonnête et un défaut contractuel

Il est à noter que, le bailleur était soumis à certaines obligations contractuelles, notamment, la réalisation de travaux et réparations dans leur intégralité et à sa charge exclusive, relatifs à la mise aux normes de l'établissement ainsi que la réalisation d'un audit technique, et ce, pour la date butoir du 1er septembre 2016.

Hors, ayant constaté qu'à cette date aucun semblant de travaux n'avait commencé, Carthagea a signifié aux propriétaires de l'hôtel qu'ils étaient en défaut sur l'exécution dudit contrat et en a informé le Ministère du Tourisme, afin de les alerter sur la situation à laquelle Carthagea était confrontée.

Afin de tenter de rétablir la situation, la direction de Carthagea a demandé la tenue d'une réunion. Celle-ci a eu lieu, le jeudi 8 septembre 2016 au Saphir Palace, en présence de M. Radhouane Ben Salah, M. Noureddine Beyrakdar, Directeur Général de l'hôtel Saphir Palace, et M. Alexandre Canabal Président de la société Carthagea. A l'issue de cette rencontre, M. Ben Salah a réitéré son intention de louer son hôtel, d'exécuter les travaux mentionnés au contrat et de remplir l'ensemble de ces engagements contractuels, celui-ci allant même jusqu'à donner sa "parole".

Convaincu de la bonne foi du représentant de l'hôtellerie en Tunisie, la société Carthagea a gardé espoir en la tenue des engagements de celui-ci.

Malheureusement et contre toute attente, Monsieur Alexandre Canabal a reçu, le mercredi 28 septembre 2016 à 20h19, un mail de Monsieur Sofien Ben Salah, dont l'objet était « Notification de cas de défaut », dans lequel on lui donnait sommation de remettre à disposition les locaux occupés par Carthagea (2 chambres et 1 bureau prévus au contrat) dès le lendemain à 12h en indiquant également qu'à défaut « Nous serions contraint d'employer les moyens nécessaires, en vue de vous expulser de l'hôtel. » signé, Sofien Anis Ben Salah PDG de Saphyr Palace SA.

A ce titre et en vue de mettre à exécution ces dires, le lendemain, jeudi 29 septembre à 8h, les membres du personnel de la société ont pu constater une présence inhabituelle d'agents de sécurité aux abords de l'hôtel. En effet, ces derniers ont eu instruction par M. Ben Salah de ne laisser aucun employé de Carthagea accéder à l'établissement, et ce, sans leur donner la moindre explication. De plus, Monsieur Canabal a été contraint, sous la pression des employés et gardes de sécurité de quitter l'établissement. Tout cela ayant été constaté par un Huissier de Justice ayant pris connaissance du contrat au préalable.

Pour information, la société Carthagea dispose à ce jour d'un contrat signé et légalisé à la mairie de Yasmine Hammamet qui l'autorise à exploiter l'établissement à compter du 1er octobre. La société souhaite préciser que la demande de rupture de contrat avec le Saphir Palace n'a, à l'heure actuelle, aucune valeur sur le plan juridique puisque celle-ci n'a pas été formulée par envoi d'une lettre recommandée avec accusé réception et ne s'appuie sur aucune décision de justice. Par conséquent, cette décision brutale de la famille Ben Salah, est-elle légale ?

Ce type de comportement que l'on peut qualifier de « mafieux », n'est pas digne d'entrepreneurs responsables et respectueux des lois. La Tunisie n'est pas un pays où règne l'anarchie et nul n'est censé ignorer la loi, quand bien même M. Ben Salah se vante de disposer d'une fortune conséquente, d'une visibilité médiatique et d'appuis politiques. Par ailleurs, ces agissements donnent une fois de plus, une mauvaise image de la Tunisie et ne contribue en rien à rassurer les investisseurs étrangers.  Heureusement ces personnes ne sont pas représentatives de la Tunisie et des Tunisiens.

Carthagea garde espoir en la Tunisie et accueille sont premier résident

Ayant anticipé le manque d'honnêteté de la part de la famille Ben Salah, la direction de Carthagea avait pris contact avec d'autres hôteliers intéressés par le projet.

Bien évidemment, ces agissements n'entament en rien la confiance que Carthagea place dans la Tunisie et dans son projet. Carthagea a été soutenu et aidé par le gouvernement tunisien depuis 2015, car ce projet vise à montrer le savoir-faire tunisien en matière de santé et d'accueil, il représente à ce titre plusieurs avantages non-négligeables à savoir : une solution pour les hôtels en difficultés, la sauvegarde et la création d'emplois pérennes, ainsi que des rentrées en devises conséquentes.

C'est avec une grande émotion que la société a accueillie comme prévu samedi 1er octobre son 1er résident en Tunisie et ce, dans d'excellentes conditions, ses premiers mots prononcés ont étés "Bonjour à tous les Tunisiens" avec un grand sourire.

Ainsi, cette première arrivée marque le démarrage de l'activité de la société Carthagea et celle-ci est convaincue que le succès sera au rendez-vous. A ce jour, le projet a suscité un engouement important puisqu'un grand nombre de personnes ont demandé l'envoi d'une documentation. De ce fait, Carthagea se prépare à accueillir un plus grand nombre de résidents dans les semaines à venir.

La société Carthagea annonce qu'elle prépare une riposte judiciaire et légale contre les propriétaires du Saphir Palace eu égard aux préjudices subis.

La société Carthagea confirme également que la famille Ben Salah n'a respecté aucun de ses engagements contractuels et que la société Carthagea dispose de tous les documents qui le prouvent.

Publié le 06/10/16 12:12

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